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Médaille qui date de la période de Révolution de février 1848, qui marqua la fin du Monarchie de Juillet et la règne de Louis-Philippe 1er.
AVERS
Liberté Egalité Fraternité des Peuples. Dans le champ creux : Arbre de la liberté sur la place de la Croix Rousse / 12 mars 1848 Lyon / au milieu ; un arbre de la liberté surmonté d'une tête de liberté entourée de six étoiles ; accostée d'une pique à l'oeil et d'un peuplier.
REVERS
Le sang lyonnais à la régénération sociale. Dans le champ creux, sous un crâne avec deux os croisés, en 7 lignes : Si les aristocrates conspirent / Nous boirons dans leurs crânes à la santé de l'avenir et à la mémoire des montagnards de 93 Vive la Farandole!
Fait sans doute référence à la répression menée à Lyon, dans les mois qui suivirent la reddition de la ville en octobre 1793 face à l'armée de Kellermann, envoyée par le gouvernement montagnard pour réprimer un soulèvement.
Graveur anonyme.
Médaille en étain, terni et usé.
Poids : 36 gr Diamètre : 4.7 cm
Les insurrections des Voraces (1848 et 1849)
Cette société de canuts lyonnais est apparue en 1846 à la Croix-Rousse.
Le 24 février 1848, jour de l'abdication de Louis-Philippe, les canuts descendent à Lyon, s'emparent de l'hôtel de ville, proclament la Seconde République depuis son balcon et prennent la préfecture. Le lendemain, ils se rendent au fort de Saint-Laurent pour y prendre les armes. Les voraces s'emparent du bastion no 4, en face du mont Sauvage, du bastion des Bernardines, du fort de Montessuy, du palais de justice, hissent un peu partout le drapeau rouge et brûlent les métiers à tisser installés dans les communautés religieuses. Emmanuel Arago, le délégué du gouvernement provisoire, arrive le 28 février et réussit à les convaincre que « la République doit amener tous les progrès et améliorer surtout la classe des travailleurs ». Jusqu'au 15 juin 1849, il y a une cohabitation difficile entre eux.
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